Garou et notre Dame de Paris

Publié le par fandegarou

“Notre-Dame de Paris” renaît enfin !
“Notre-Dame de Paris” renaît enfin !

| Photo Kasia Wendycz

    Le temps de Notre-Dame est ­revenu... Pas à Paris ni Montréal, mais à Kiev en Ukraine, puis à Moscou et enfin à Saint-Pétersbourg. Histoire de tester si la bande à Quasimodo peut, douze ans après sa séparation, réinvestir sa cour des Miracles. L’idée germait dans la tête des protagonistes de l’opéra adapté du monument littéraire de Victor Hugo par Luc ­Plamondon. L’envie était là, mais les plannings des uns et des autres s’entremêlaient jusqu’au 8 décembre 2010, où les sept chanteurs se sont retrouvés au Palais Ukraina, l’équivalent de notre ­Zénith. En 1997, l’opéra du Canadien, mis en musique par Richard Cocciante, fut un triomphe. Chacun, depuis, a ­vaqué à ses occupations. Garou, ­Hélène Segara, Daniel Lavoie ont connu des mois difficiles. Julie Zenatti semble être passée à côté de sa carrière. Et Bruno Pelletier avait tourné la page. A Kiev, c’est une bande de copains, « une joyeuse colonie de vacances », qui se retrouve sous la baguette de Guy St-Onge, le chef d’orchestre canadien qui s’est chargé, en un mois et demi, des arrangements et de l’orchestration de cet opus 3 de « Notre-Dame de Paris ».

    A la fin du spectacle les Ukrainiennes sont déchaînées

    Sans costumes ni décors, la troupe d’origine, accompagnée de l’Orchestre symphonique national d’Ukraine et de la chorale de Kiev, s’est reconstituée pour quelques concerts dans les pays de l’Est, grâce à l’énergie des producteurs Boris Orlov et Tatiana Mikhailoff. Pas de stress malgré l’unique journée de répétition.

     

    Tous retrouvent leurs marques. Esméralda-Segara rentre toujours dans sa robe rouge et Fleur de lys-Zenatti a conservé sa fraîcheur de jeune fille, en dépit de ses sept mois de grossesse. Côté casting masculin, Frollo-Daniel Lavoie reste d’une ­parfaite ­élégance, comme Phoebus-Patrick Fiori et le Haïtien Clopin-Luck Mervil, le sans-papiers. Mais à l’applaudimètre, ce sont Gringoire-Bruno ­Pelletier et ­Quasimodo-Garou qui l’emportent. « Belle » et « Le temps des cathédrales » déclenchent toujours l’hystérie.

     

    Brandis à bout de bras, les portables éclairés ­brillent comme des lucioles dans la salle. Les tubes s’enchaînent et, quand le spectacle prend fin, les filles se ­déchaînent, une ex-Miss Ukraine est en extase devant Garou. Les rappels se multiplient. Sur scène, c’est le triomphe et l’émotion. Hélène et Julie y vont de leurs larmes, Garou dissimule à peine les siennes.


    Gilbert Coullier, présent à Saint-Pétersbourg, aurait plus que jamais l’intention de produire le spectacle en France fin 2011 ou début 2012. D’ailleurs, sur l’agenda officiel des chanteurs, les pages sont blanches... Un signe. Point final

    Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
    Commenter cet article