Le cirque du soleil lance zarkana

Publié le par fandegarou

Le Cirque du Soleil lance Zarkana à New York : une stimulation visuelle à son apogée

 

Le Cirque du Soleil lance Zarkana à New York : une stimulation visuelle à son apogée

NEW YORK, le 29 juin 2011 – C'est a l'iconique Radio City hall de Manhattan que le Cirque du Soleil a tenu mercredi soir la première mondiale de son spectacle ZARKANA

 

C’est dans une salle bien remplie de spectateurs en tenue de soirée qu’a été donné le coup d’envoi de Zarkana, un opéra rock acrobatique, conçu et mis en scène par le cinéaste et metteur en scène de renommée mondiale François Girard (Le Violon rouge, Soie), prisant la musique et l’expérience visuelle autant que les arts acrobatiques.

 

Ayant en trame de fond les aventures d’un vieux magicien en quête de retrouver sa bien aimé ainsi que ses pouvoir magiques, Zarkana nous fait découvrir un monde lyrique, imaginaire à la Tim Burton, avec des personnages disjonctés très caricaturaux et empreints de personnalité, plutôt étranges. On se retrouve dans un vieux théâtre abandonné où on a l’impression de voir des vieux artistes déchus et cinglés essayer de se redonner une raison d’être.

 

Les décors sont spectaculaires, et créent un monde imaginaire tout a fait surréel. Leur esthétique est très inspire a la fois de l’architecture organique de Gaudi tout en faisant référence à l’art nouveau et plus précisément à René Lalique entre autre dans les gammes de couleurs et leur effets iridescents.

 

Le cote fantastique de l’univers de Zarkana lui permet d’avoir des aventures, aux allures de cabaret, se déroulant dans le vieux théâtre, sous les profondeurs de la terre et dans l’espace (on imagine bien que le voyage de Guy Laliberté ait inspiré ses collaborateurs!) Et bien plus qu’un simple décor, la scène est vivante en soit.

 

Tous les éléments bougent, et interagissent entre eux et un gigantesque écran LED diffuse constamment des images des acrobates et personnages multipliant leur nombre tout en ajoutant de la profondeur a la scène. L’effet est impressionnant, entre autre quand a l’écran se retrouve de longs serpents grouillants et s’entrelaçant. Il y a tellement de choses à regarder et une histoire à suivre qu’on a parfois du mal a simplement apprécier les exploits des acrobates

 

. Personnellement, j’ai adoré et trouvé très reposant le numéro d’équilibre sur main. Un seul personnage, une scène très épurée avec une toile de fond grouillante mais suffisamment lointaine pour apprécier chaque mouvement de l’artiste.

 

Les costumes sont vraiment très réussis. D’une part, ils mettent bien en valeur chaque groupe d’artistes à travers leur gamme de couleur, et surtout ils donnent beaucoup de caractère à chaque personnage qui les incarnent. Les organistes ont des épaules de deux fois leur largeur et des queues de pie trainant au sol, les artistes aux allures déchues sont tout habillés de blanc sans doute en référence aux asiles psychiatriques, plusieurs ont des ensembles rappelant des cabarets, et les hommes forts des foires d’une autre époque. Ils sont travaillés d’une multitude de détails et textures, de plumes, de bulles, de tissus brillants et mat mélanges, des pompons , dentelles, pétales coupes dans les tissus…

 

En soit un spectacle qui en vaut vraiment la peine, une stimulation visuelle à son apogée et remplie d’inspiration, si on apprécie aussi les comédies musicales, mais nul doute que le Cirque du Soleil ajoute à son répertoire un spectacle qui saura attirer bien du public!

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